poème

Publié le par changement-algerie

Les racines du mal Le peuple s’est immortalisé dans le tourment Après avoir vu s’éteindre la lueur d’espoir, Qui édifia notre voie, et qui fut notre régent. Viendra- t-il le souverain à qui l’on peut croire ? ... Connaître le secret, de ce martyr pudique, La vérité dissimulée par les fils de Caïds Qui se reliaient en comité de salut public, Contre le choix du peuple et de sa latitude, Pour soutenir le colonisateur à s’éterniser. Pourquoi tant d’énigme au décor orchestré, Un scénario de faillite pour nous méduser À l’astuce maligne, infâme au décor feutré. Le martyr fut confiné dans un palais gracieux, Jugeant aussitôt qu’il n’était pas dans le vrai, Un décor de tous bords par de faits mystérieux, Ennoblis au fronton par un modeste portrait. Pourquoi tant de mal pour couvrir un arbitraire, Imposteurs ! Contrefacteurs de notre souveraineté. Ne sont- elles pas risquées vos actions de corsaires, Travestis et prématurés avant toutes commanditées. Bien avant la cession postiche du Chah d’Oran, (37) Où vous étiez résolu à proclamer un bouc émissaire ! Un homme pour gouverner et en faire un paravent, Pour justifier un coup de force type des corsaires Mais vous ne représentez en rien la révolution Vous qui fûtes engagé dans les rangs de sparte, Pour combattre votre peuple et sa libération Vous qui aviez injurié son combat et sa charte, Incité, à prendre les armes, par l’ennemie, Pour rejoindre le maquis où campait l’A.L.N (38) N’est- il pas convenable qu’ont vous démis Et mettre fin à vos actes pleins de haine. Votre égotisme vous a assombri la raison, À tel point hasardait l’avenir de l’Algérie. La paix civile en otage, un jeu déplaisant, Et les rivalités menacent déjà notre patrie. Prenez-en acte, et cessez votre paternalisme, Le peuple s’est juré à s’épanouir de lui-même, En excluant qu’il n’y aura pas de cataclysme, Novembre de la Toussaint incarne son baptême Et il a eu le temps de s'instruire des hommes, Ceux qui bâtirent l’histoire de notre nation. Ils sont vivants à l’heure où nous sommes, Et vous ne pourriez, nous faire de confusion. Ô ! Martyr repose-toi, éloigné de tous les torts, Il n’y a point d’accalmie dans ce monde de mystère, Où règnent la tyrannie et la loi du plus fort ! Vous fûtes trahi avant d’être étirés sur cette civière Sans que personne ne s’inquiète sur votre sort ! Vous étiez déjà le martyr par votre éloquence, Et vos aides de camp vous blâmaient à tort, Seule la jeunesse vous a gratifié l’importance Émue par l’appel sincère de votre discours, Mais ne vous en fait pas ! Car votre peuple saura un jour faire recours, Et faire passer de vie à trépas, Tous ceux impliqués à cette conjuration. Il saura se venger et punir les cabaleurs, Leur faire payer leur crime sans caution, Car il y va de sa fierté et de son honneur. Mais de quel honneur, demain, s’agira-t-il. Quand les fauteurs persistent à faire du mal, À faire perpétuer l’absolutisme débile, Par des gouvernances de cirque et de carnaval. Qui n’ont su protéger nos valeurs doyennes, Apparentés à une multitude coutumière et vive, Où se prolifère à foison la solidarité humaine ! L’amour de l’humain c’est d’elle qu’elle dérive Continuant à plaider sa cause, d’être le dépositaire, Des valeurs, avec une ténacité légitime et audacieuse Puisée de nos souches et de nos mythes héréditaires. Notre peuple est brave, et sa volonté est prétentieuse. Riyad le 4 juillet 1992 Je dédie ce poème à la fondation Mohamed Boudiaf Ainsi qu'à tout ceux qui aime le Chahid Sy Tayeb El Wattani.
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